Jeu de mots

Il y a quelques temps, je participais à un jeu d’écriture sous contrainte, par équipes. Il était un peu complexe : outre les exercices de rédaction, il fallait deviner la contrainte imposée aux autres équipes. Cela dit, c’était très intéressant. Je vous soumets ce premier texte, à vous de deviner quelle était la contrainte.

Comme c’est hyper-facile, je vous donnerai demain un autre texte pour lequel vous aurez aussi à découvrir la contrainte, mais plus difficile. Un cadeau à tous ceux qui trouveront ! Les petits malins qui voudraient tricher (si si, j’en connais) seront au-to-ma-ti-que-ment-dis-qua-li-fiés. Non mais.

A vos marques :

Suis-je donc un si mauvais joueur ? Seulement le deuxième en partant de la fin, m’a-t-on dit. Même si, dans les troisièmes mi-temps, comme disent les rugbymen, je ne fais pas figure de leader, je ne décroche pas – pas encore – le prix Citron ! Pourtant, dès que j’essaie de m’approcher de nos adversaire pour déjouer leurs pièges, c’est comme si les quatre boules de cuir chantées par Nougaro entraient dans la lumière et frappaient sur mon crâne. Je déraille et brusquement je vois s’incarner devant mes yeux un Cosaque, un grizzli, bientôt ce sera un éléphant rose. Si c’est pour devenir fou, c’est bien trouvé. Cette manche me semble pourtant facile et j’ai un peu d’inspiration. Mais je me demande si je ne devrais pas plutôt aller au bar, jouer au huit-et-demi avec les copains. Ce n’est pas très neuf, comme jeu, mais au moins c’est simple. Ca permet de discuter de la pluie et du beau temps. On pique la télécommande derrière le bar et on zappe sur la télé, histoire d’écouter de la musique. Moi, j’adore Douze semaines et demi, c’est mon feuilleton préféré. Mais c’est à midi et il est très exactement minuit : il va me falloir encore un peu de patience !