Finalement, je suis partie en vacances. J’avais projeté de rester à Paris, je me suis laissée entraîner vers le Pays Basque et j’ai bien eu raison. Décidément, c’est un bel endroit. J’ai une amie, native du lieu, qui y réside.
Je l’entraîne dans mes exploits (?) randonnesques, elle me montre les merveilles de son pays, mi-français, mi-espagnol. Cette année, nous sommes allées à Pasajes, une drôle de petite ville dont le coeur est composé d’une rue unique et étroite, qui serpente entre mer et montagne.
On y fait, comme partout au Pays Basque, beaucoup de politique. Ca nous change de la tiédeur mollassone dans laquelle nous baignons à Paris…
A Pasares, il y avait sur les balcons, davantage de calicots réclamant la libération des prisonniers politiques que de fanions encourageant l’équipe locale pour la grande régate régionale. C’est rassurant de savoir que là, la priorité est donnée aux hommes engagés et non aux exploits sportifs.
Et comme me l’a fort à propos rappelée mon amie, non seulement c’est de cette ville que jadis s’embarqua La Fayette pour aller guerroyer aux côté des Américains en lutte pour leur indépendance mais le bon Victor Hugo lui-même s’y réfugia pour échapper aux tracasseries politiques. Comme quoi, le lieu est politique depuis bien longtemps.
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